Prenez le temps de découvrir Varennes-Jarcy
Mettez vos pas dans ceux de Saint-Exupéry et de Boïeldieu, et bien d’autres encore qui ont parcouru et peint les bords de l’Yerres.
Laissez-vous guider, et appréciez le charme de ce village qui vous dévoilera son histoire et son patrimoine tout au long de vos promenades.Nous vous proposons 3 boucles de 4 km, 3 km et 5 km, qui peuvent être faites séparément ou encore enchaînées après une pause, puisqu’elles partent et arrivent au centre du village.
Attention et respect des milieux traversés vous permettront d’apprécier paysages, faune et flore de notre commune.
Ce parcours a été élaboré avec la participation de « Balades Découvertes Varennoises ». N’hésitez pas à nous faire part de votre satisfaction ou de vos observations à la fin de votre promenade. Merci.
Première boucle (orange)
1 – Du parking de l’école, se diriger vers le coté opposé à la prairie pour remonter par la gauche la rue Mickaël Winburn, industriel américain qui créa la marque Cadum en 1907. Il résida dans la propriété dite « La Cure » située en face de la Grande Ferme. Sa veuve en fit don à la Société Maternelle » La Nouvelle Etoile des Enfants de France « , avant la guerre de 1939. Cette propriété abrite aujourd’hui également le Centre Médical Pédagogique.
– Prendre le trottoir de droite ; dépasser la rue Dieu et emprunter, à 20 mètres à droite, l’escalier dont la deuxième marche du bas est balisée d’un double trait jaune et rouge;vous êtes sur la sente du Petit Prince, hommage rendu à Antoine de Saint-Exupéry. Le romancier et aviateur résida, quelques années avant de disparaître, dans cette propriété de la Feuilleraie que vous pourrez apercevoir à la sortie du sentier sur votre droite.
2 – Quitter la sente, prendre à gauche et remonter la rue Saint-Exupery que vous suivrez jusqu’à l’intersection avec la rue Boïeldieu.
3 – Tourner à gauche et descendre la rue Boïeldieu en direction du moulin de Jarcy. A mi-pente sur la gauche se trouve le Domaine de Jarcy où des maisons de caractère sont dispersées parmi des arbres magnifiques, dans un parc qui faisait partie du domaine de l’Abbaye de Jarcy.
A droite, aussitôt après la haie, vous découvrez le verger municipal où chaque arbre fruitier symbolise la naissance d’un nouveau varennois.
– Continuer jusqu’à la villa Boïeldieu(dernière maison sur la gauche) François-Adrien Boïeldieu, compositeur, auteur de pièces pour piano mais aussi d’une quarantaine d’opéras (le calife de Bagdad, la Dame Blanche…) s’y maria et y demeura les huit dernières années de sa vie. Il y décéda en 1834.
– En continuant de descendre la rue Boïeldieu, longer les prés des Grands Réages. En face sur la gauche on aperçoit Quincy-sous-Sénart.
– Plus bas à droite se trouve la Maison Normande. Elle fut aménagée en hôpital pendant la guerre de 1914-1918. Derrière cette bâtisse, se trouvent les bâtiments du centre équestre et, en fond de décor, sur la colline, la commune de Périgny-sur-Yerres.
– Continuer à descendre la rue Boïeldieu. A droite se trouve l’Abbaye de Jarcy, fondée en 1269 par Jeanne de Toulouse, femme d’Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, dit Saint Louis. Abbesses et religieuses s’y succédèrent jusqu’à la Révolution. Seule la tour en bordure de route, dite « Tour des cloches » est visible à ce jour. D’autres vestiges subsistent, bien entendu, à l’intérieur de la propriété.
– En restant sur le trottoir de gauche – la circulation au niveau du virage avant le pont est particulièrement dangereuse – continuer jusqu’au Moulin de Jarcy.
Avant d’emprunter le premier pont,toujours avec prudence, admirer les ébats aquatiques des nombreux hôtes de la rivière : oies blanches, oies grises, oies de Guinée, canards, mais vous pourrez également si vous êtes discrets, apercevoir les hérons cendrés, toujours à l’affût de quelques fritures. Peut-être un écureuil furtif vous fera-t-il la surprise de venir chiper la nourriture abondante distribuée aux canards par les nombreux visiteurs.
– Se rendre sur le deuxième pont pour admirer le bief et la roue du moulin. Ce moulin, construit au 13° siècle, faisait partie de l’Abbaye. Avec l’avènement du chemin de fer au 19° siècle, de nombreux parisiens le fréquentaient car il était alors transformé en auberge ; parmi eux, Aristide Bruand et de nombreux peintres attirés par la sérénité des lieux.
– Faire demi-tour et remarquer les 2 pierres tumulaires situées de part et d’autre de l’entrée principale du moulin. Ce sont les pierres tombales de nobles bienfaiteurs de l’Abbaye au 14° siècle.
4 – Toujours sur le trottoir, face à la Maison Normande, emprunter le chemin à droite qui mène dans le pré des Grands Réages, derrière la barrière verte. Longer la clôture du parc à chevaux qui se trouve face à vous. Au bout de l’enclos et, avant de tourner à gauche en direction des bois, vous découvrez sur votre droite la colline boisée de Quincy-sous-Sénart. Rentrer dans le bois. Au début du printemps, vous pourrez cueillir des jonquilles à condition de ne pas en déterrer le bulbe. Ne soyez pas surpris d’entendre les pics verts, vous êtes dans leur domaine. De plus, la chouette pourrait bien vous accueillir si toutefois vous vous promenez aux heures tardives.
– Dans le bois, remonter l’allée qui vous fait face jusqu’à son arrivée dans la sente du Parc. Continuer tout droit jusqu’à l’école. Si vous souhaitez arrêter là votre visite, tournez à gauche pour retrouver le parking, sinon :
– pour continuer votre parcours,tourner à droite dans la rue Vaux La Reine et reportez-vous au point 5a pour une nouvelle découverte de 3km.
– vous rendre au point 8 pour vous engager à travers champs sur 5 km
Ces 2 trajets peuvent être enchaînés.
Seconde boucle (verte)
5 – Du parking de l’école, se diriger vers le coté opposé à la prairie pour remonter par la gauche la rue Mickaël Winburn, jusqu’à l’intersection avec la rue du Bel Air.
5a- Continuer tout droit dans la rue Vaux la Reine, qui se prolonge par le chemin de Vaux la Reine en longeant l’Yerres à votre gauche. Le chemin vous mènera jusqu’à un pont en bois franchissant la rivière. Avant de l’emprunter admirez la chute d’eau créée par un bief, dernier relief du moulin qui existait à cet endroit il y a encore une trentaine d’années et d’où sont sorties de très nombreuses œuvres du cristallier « Lalique ».
6– Passer le pont et tourner à gauche. Tourner une nouvelle fois à gauche dans le chemin protégé par une barrière et aller vers la rivière que vous longerez à votre gauche. Suivre les berges tout en observant la tranquillité des eaux de la rivière. Un chemin sur la droite vous mènera vers le stade de Combs la Ville.
7 – Tourner à gauche. Le moulin de Varennes se trouve à droite du second pont.
Construit au 14ème siècle, il fût d’abord moulin à blé, puis devînt une fonderie de métal pour la confection de médailles.
Sur le trottoir de gauche, passer par la brèche aménagée dans le mur. Prenez à gauche en suivant la rivière jusqu’au lavoir récemment restauré. Revenir en arrière et se diriger vers la cour de la Grande Ferme où vous pénétrerez.
Troisième boucle (bleue)
8– Après avoir rejoint la cour de la Grande Ferme en contrebas du parking, sortir de la cour de la Ferme par la grille située à coté de l’agence immobilière, traverser la route et suivre en face, le chemin du Breuil en direction du haras. Aussitôt après la carrière, tourner à droite en direction de la rivière et suivre la berge à gauche jusqu’à la passerelle.
-Emprunter la passerelle et aller jusqu’à la porte principale du Moulin du Breuil pour y lire la date de sa construction. Cette demeure, ancienne propriété de Mme Coty, femme de François Coty*, le créateur de parfums) fût, entre autres, habitée par Hélèna Rubinstein et fréquentée par le peintre Gustave Caillebotte.
* Relevé dans la biographie de François Coty parfumeur « Dans son métier de parfumeur, semblable à Picasso, il est d’un éclectisme absolu. Alors qu’au début de ce siècle, le conditionnement du parfum tel que nous le concevons de nos jours n’existait pas encore, François Coty va s’y intéresser. Séduit par les créations du verrier René Lalique, il lui proposa dès 1905 de mettre ses compétences techniques et son talent d’artiste au service de l’industrie du parfum. »
La passerelle qui date du 17 ème, remplaça un gué utilisé par les troupes de Turenne.
9 – Revenir en arrière et après avoir retraversé la rivière, suivre le chemin qui longe le champ sur la droite. A la fin de la parcelle grillagée sur la gauche, s’arrêter pour admirer la vue sur Combs-la-Ville, puis repartir pour trouver le premier chemin qui descend à droite vers la rivière ; suivez-le ; arrivé en bas, prenez le temps de découvrir en face ces arbres curieux.
– Remonter le chemin en sens inverse et reprendre à droite le chemin qui longe le champ, continuer jusqu’au sommet.
-Tourner à gauche, puis encore à gauche pour redescendre vers le village tout en admirant le paysage formé par les coteaux de Combs la Ville.
– Arrivé au stade, prendre la route de Brie à gauche en direction de l’Eglise, dépasser l’ancienne école qui accueille aujourd’hui la Mairie, admirer les vitraux récemment rénovés puis faire le tour de l’église par la droite pour se trouver face à la porte principale.
– Face au monument aux morts, on retrouve le parc de la Feuilleraie. Outre la famille de Saint Exupéry, il abrite l’atelier du graveur Louis Oscar Roty rendu célèbre, entre autres, par l’effigie « la semeuse » de la pièce de 1 franc mise en circulation en 1898 et reprise sur les timbres postaux.
– Longer le mur par la gauche, puis, arrivé à la hauteur de la grille provenant des Tuileries, prendre la rue de la Libération à gauche jusqu’à la Grande Ferme et retrouver le parking de l’école en prenant à droite la rue Mickaël Winburn.